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Éoliennes - impact sur le prix de l'immobilier : étude confiée à l'Ademe, résultats en 2022 ...


Imaginons une agence gouvernementale, par exemple la "Délégation à la sécurité routière", abrégeons en DSR.

L'État lui donne pour mission d'effectuer une étude sur la relation alcool - accidents de la route.

La DSR doit désigner un pilote pour conduire cette étude, jusque là tout va bien !

Un expert est donc mandaté : spécialiste de la prévention routière sans doute ?

Ah non ! finalement, la DSR choisit un cadre de chez Pernod-Ricard (LVMH ou les vins Nicolas c'est pareil, vous comprenez l'idée...)

Est-ce logique ? On pourrait même se demander est-ce licite ? Pourrait-on être choqué par le conflit d'intérêt ? (Ma réponse au quizz : non - hummm - oui)


C'est pourtant ce qui se passe quand l'ADEME (agence de la transition écologique), organisme d'État, est chargée par le gouvernement d'une étude de l'impact des éoliennes sur le prix de nos biens immobiliers.

Le gouvernement, opposé à la baisse des taxes foncières en raison de la présence d'éoliennes, a annoncé fin 2020 la création d'une étude pour quantifier l’impact de l’éolien sur le prix du foncier. Sa publication sera attendue en 2022.

Confiée à l'ADEME, cette dernière a désigné le pilote.

On s'attend donc à la nomination d'un spécialiste du foncier, d'un représentant des agents immobiliers, d'un notaire ... Que nenni.

C'est Amandine Volard, ingénieure éolien et énergies marines qui dirigera l'étude. (!)

Je recopie ma phrase précédente : Est-ce logique ? On pourrait même se demander est-ce licite ? Pourrait-on être choqué par le conflit d'intérêt ?

Pour la première fois en France, un Tribunal Administratif a confirmé le lien entre l’industrialisation d’une zone rurale par l’éolien, les nuisances environnementales des éoliennes, et la baisse de valeur d’une habitation. (voir TA Nantes n°1803960 18 dec.2020)

"Soutenus par la Fédération Environnement Durable des riverains des éoliennes de Tigné, dans le Maine et Loire, regroupés dans l’association 'Tigné préservé', présidée par Bernadette Kaars, ont demandé en 2018 au centre des impôts de Saumur de constater la détérioration de leur environnement et de leur accorder la baisse de taxe foncière correspondante. Ils ont porté le dossier devant le tribunal administratif de Nantes qui, par décision du18 décembre 2020, leur a donné raison.Notamment sur les points suivants:

-Les éoliennes sont bien un motif de déclassement fiscal.

-Les éoliennes ont un impact négatif sur la valeur des biens des riverains.

-Les nuisances environnementales des éoliennes sont reconnues pour les particuliers comme elles l’étaient déjà pour les collectivités locales.

Ce Jugement historique concerne non seulement les centaines de milliers de riverains des parcs éoliens actuels mais aussi toutes les futures victimes des nouveaux parcs prévus par le gouvernement selon la programmation pluriannuelle de l’énergie( PPE) dont le pivot est de doubler voire tripler le nombre d’éoliennes terrestres existantes" (FED).


À part l'Ademe et les promoteurs éoliens, qui ose soutenir que le prix des biens n'est pas affecté par la présence des éoliennes ? Les ventes parfois même annulées ? Pas ce notaire du Sud Touraine en tout cas :


Nous attendons sans illusions la publication d'une étude dont hélas nous doutons (à juste raison) de l'impartialité.

Entre l'Ademe et la FEE (fédération énergie éolienne) c'est un chassé croisé de postes où le cadre de l'un est nommé chez l'autre et vice-versa.

Leur but est de nous faire accepter, sous couvert de "sauver la planète", l'industrialisation de nos zones rurales au mépris de l'écologie. Alors que la France est plus que bonne élève en matière d'énergie électrique, on admet à demi-mot, du bout des doigts, que c'est grâce au nucléaire

"Cette bonne note de la France n’est pas seulement due au nucléaire, qui range l’empreinte des Français parmi les plus basses du monde et leur fournit une électricité bon marché."

Il faut sortir des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), c'est le but ultime, ça devrait être celui de la transition énergétique en tout cas. On le dévoie quand il devient de mettre des éoliennes, des ENR à marche forcée alors qu'elles n'ont rien d'essentiel à notre énergie électrique, pire, qu'elle vont faire monter son empreinte carbone (moins de nucléaire = plus de gaz).

En industrialisant nos campagnes, on nuit à l'environnement, est-ce si compliqué à comprendre ?

Je vous renvoie à cet article :

"On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo «bonnes intentions», ou pire, sous une injonction de «sauver la planète». Mais on s’est trompé de ministère, la production d’énergie pour le confort humain, ce n’est jamais de l’écologie, c’est de l’industrie !"


Quand la pilote de l'étude de l'Ademe explique notamment «qu’il ne faut pas sortir quelques chiffres de leur contexte. On sait très bien que le dynamisme du marché de l’immobilier en zone rurale va dépendre de très nombreux facteurs, et pas seulement l’environnement. Il y a la présence de commerces, d’entreprises, de transports, d’écoles, de structures médicales, etc. C’est tout un contexte que notre étude va regarder de plus près"

On attend avec impatience l'énumération de tous les commerces, écoles, chambre d'hôtes que l'éolien aura créé pour "dynamiser" nos régions rurales. Ça commence fort...


Sylvie D





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