La municipalité de Sepmes a dit OUI à un projet de 5 éoliennes de 165m. Les propos sont rassurants… tout va bien se passer… l’argent va régler bien des problèmes….
Mais quelle est la réalité du quotidien des riverains d’une zone éolienne?
C’est un cauchemar !
- Leurs maisons perdent de la valeur ou deviennent invendables, sans aucun recours possible.
- Ils sont exposés aux infrasons, au bruit, aux courants parasites, mettant en péril leur santé.
- Leur environnement est détruit de jour comme de nuit.
Et tout cela pour quel profit ? Qui sont les bénéficiaires ?
- Le promoteur et des investisseurs ou des fonds de pension majoritairement étrangers, grâce aux subventions exceptionnelles accordées à l’électricité éolienne.
Qui paie ?...
Nous tous consommateurs/contribuables avec les taxes que nous payons chaque fois que nous faisons le plein à la pompe ou réglons notre facture d’électricité.
Qu’en est-il des retombées financières pour ma commune ?...
C’est un marché de dupe ! .. Quand ma commune reçoit 1000€, nous tous consommateurs contribuables avons payé 10 000€, uniquement pour couvrir les subventions à l’éolien.
L’éolien contribue-t-il à la lutte contre les gaz à effet de serre (GES)
NON ! la Cour des comptes l’a dénoncé dans son rapport de mars 2018, le rapport AUBERT également en juin 2019.
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Compléments d'information :
- Bruits infrasons, courants parasites : Les problèmes sanitaires ne peuvent plus être niés face à l’accumulation des preuves en provenance d’éleveurs dont les bêtes meurent, avortent, produisent moins et avec une perte de qualité …Si les animaux souffrent, peut-on imaginer que les humains soient épargnés ?... La France reste un des rares pays à conserver 500m entre les éoliennes et les habitations, malgré leur taille passée de 50m à 200m. C’est une violence faite aux riverains.
- Leur environnement est détruit de jour comme de nuit : Imposer des engins de 150 ou 200m dans nos paysages dont les constructions dépassent rarement 30 ou 40m est un massacre !.Ils sont visibles de très loin. Dans un paysage immobile, leur rotation créé un mouvement obsédant. Plus une seule nuit à admirer la beauté de nos ciels préservés de la pollution lumineuse des grandes villes, avec les éclats rouges des feux des mâts.
- La France offre des conditions d’achat exceptionnelles pour l’électricité éolienne, et donc des surprofits aux exploitants, selon les termes de la Commission de régulation de l’Energie (environ 72€ le MWh, pour un prix de marché entre 35 et 45€ le MWh). Cette production intermittente bénéficie d’une garantie d’achat prioritaire. EDF vend à 42€ le MWh à ses concurrents, ou à un prix plus bas en cas de surproduction, voire un prix négatif. Tout ceci occasionne des pertes.
- Qui Paie ? Oui NOUS TOUS. La taxe CSPE (Contribution au service public de l’électricité) mise en place pour aider au développement des énergies renouvelables est passée de 3€ le MWh en 2002 à 22,5€ en 2019. La TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) : en faisant le plein de votre auto, vous financez les éoliennes. Entre juin 2019 et février 2020 l’électricité a subi une augmentation de près de 10% ! Est-il supportable de penser que les citoyens français alimentent les revenus des fonds de pensions ou des investisseurs étrangers avec les taxes ?...
- Les retombées financières : France Energie Eolienne, porte-parole de l’éolien en France a annoncé avoir versé plus de 150 millions € aux collectivités locales en 2017 (Actu Environnement du 11/10/18). Pour la même année, la Cour des comptes annonçait près de 1,5 milliards de soutien à l’énergie éolienne, soit 10 fois plus, sortie de la poche des français. Et cette somme de 1,5 Milliards ne tient pas compte du déficit de la balance commerciale lié à l’importation des éoliennes, des coûts des infrastructures pour pallier l’intermittence (centrale à gaz ou à charbon), des coûts de raccordement ou de renforcement des lignes électriques, des systèmes sophistiqués pour gérer cette électricité « fatale », des pertes du nucléaire obligé de baisser sa production lorsque le vent souffle, l’électricité renouvelable bénéficiant de la priorité d’achat….
- L’éolien est indirectement émetteur de CO2 avec les centrales à gaz, émettrices de GES, qui prennent le relai des éoliennes lorsqu’il faut remplacer dans l’instant leur production défaillante. Il ne peut pas remplacer le nucléaire et fermer les centrales puisqu’en cumulé, il ne fournit qu’à peine 3 mois de production sur une année (intermittence).
Conclusion : D’autres solutions existent, bénéfiques pour notre territoire et pour la France. D’abord les économies d’énergie, l’isolation des bâtiments*, le changement des moyens de chauffage polluants par des pompes à chaleur ou du chauffage au bois, la transformation des déchets (recyclage, méthanisation) la géothermie, le petit hydroélectrique, l’amélioration des transports*… Toutes ces solutions font appel à une main d’œuvre non délocalisable (les éolienne sont importées et peu d’emplois sont créés en France), elles sont profitables à l’économie du territoire et ne portent pas atteinte au bien et à la santé des habitants. REFUSONS L’EOLIEN !
* le bâtiment et le transport à eux deux représentent 50% des émissions de GES
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